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Sobukai Charleroi - Kaizan Dojo

A ne pas manquer sur Charleroi ouverture d'une école d'arts martiaux traditionnels japonais.

Aikido

iaido

Tous les styles d'aikido modernes proviennent de l'aikijitsu. L'aikijitsu donne à la personne qui le maîtrise la possibilité de repousser ou de projeter, à mains nues, un adversaire armé ou non et d'aller jusqu'à la totale maîtrise de celui-ci. L'aikijitsu sert de base stratégique aux autres disciplines de l'école.

Les techniques de l'aikijitsu peuvent être réparties en kihon : les techniques de base, en oyo : les techniques de base appliquées, en henka : les variantes des techniques de base et en koryu : les techniques issues des précédentes et utilisées sur les champs de bataille à l'époque féodale. Ces dernières techniques (koryu) ont comme point commun leur efficacité et leur réalisme. Elles sont destinées à mettre définitivement l'adversaire hors d'état de nuire.

Pour développer le sens du déplacement, la respiration, la coordination des mouvements et l'énergie, l'école Takeda insiste sur le travail en harmonie avec le partenaire. Ce sont les aikinage. Cette méthode de travail n'est pas une technique de combat mais une technique d'apprentissage des principes.

Le toriwaza randori est une deuxième méthode de travail de l'aikijitsu qui apprend à enchaîner plusieurs techniques. Cette méthode permet de développer ses facultés d'adaptation puisque les attaques sont libres. Par contre la méthode impose l'utilisation des techniques de base ou de leurs variantes.

Le sogo randori signifie littéralement « combat libre intégré ». Il s'agit d'une méthode de travail permettant de combiner les frappes et les techniques de projection. Cette méthode de travail permet de développer les réflexes, l'endurance l'opportunisme, l'esprit et la stratégie du combat.

Une fois que la grande majorité des techniques sont bien maîtrisées et après avoir forgé son corps et son esprit par les différentes méthodes de travail expliquées ci-dessus, l'étudiant en arts martiaux de l'école Takeda peut passer au « travail libre ». Le travail libre est l'aboutissement de l'étude des arts martiaux. Il apprend ou réapprend tout un florilège de techniques utilisables, dans des cas concrets et réalistes, contre des adversaires non armés ou armés d'un couteau, d'un bâton, d'un sabre…

IAIDO

iaido

Jadis, le iaido s'appelait batto jitsu ce qui signifie « techniques pour dégainer » en sous entendant « tout en tranchant son adversaire ». Par la suite le nom a évolué en iai jitsu puis en iaido. La terminaison do rencontrée dans beaucoup de noms d’arts martiaux comme aikido, judo,… signifie la voie, il se réfère plus à l’esprit de la pratique qu’aux techniques, jitsu, à proprement parler.

L’apprentissage du iaido repose sur la pratique de mouvements définis. Ces mouvements comportent des frappes à une ou à deux mains et les blocages et esquives qui y correspondent. Les mouvements exécutés au sabre sont très rapides et doivent être précis. Cette rapidité et cette précision, qui s’aiguise avec le temps, peuvent être illustrées par un enchaînement de coupes, d’esquives et de contre-attaques.

Le iaido de l'école Takeda fait également la part belle aux kata (forme correcte). Les kata sont des successions de mouvements devant être effectués avec énergie et grande maîtrise. Les kata peuvent être réalisés comme des combats imaginaires.

En iaido le travail libre peut revêtir différentes formes. La première forme est le shiai ou compétition. Le shiai en iaido consiste en 3 épreuves combinées pour un total de 7 points. La première épreuve consiste à rengainer le sabre et à effectuer deux coupes le plus rapidement possible au signal des juges. Lors de la deuxième épreuve le juge arbitre indique les techniques qu’il souhaite voir exécuter. La troisième épreuve est totalement libre, elle consiste à réaliser deux attaques successives le plus rapidement possible. Le premier participant à totaliser 4 points est déclaré vainqueur. Pour pratiquer le shiai les participants sont placés à une distance raisonnable pour éviter les accidents. Trois juges décident du vainqueur sur base de la rapidité mais surtout de la valeur technique des mouvements.

La seconde forme de travail libre est le tameshigiri ou l’exercice de coupe. La connaissance de l’art du sabre ne serait pas complète sans un test d’efficacité sur des bottes de paille mouillée (makiwara). L’épaisseur de ces bottes permet de simuler la consistance de la chair humaine. Cet exercice paraît simple ; il requiert pourtant une grande concentration et une maîtrise des techniques de frappes au sabre pour que les coupes soient correctes.

JODO

Le jodo est l'art du bâton. Il inclut des techniques de clés utilisant le principe du levier, des immobilisations ainsi que des projections dérivées de l'aikijitsu. Il inclut aussi l'escrime au bâton pour laquelle des frappes et techniques de blocage entrent en action. Le jo utilisé dans notre école est un hanbo, un bâton en chêne blanc de 92 cm de long.

Tout comme en aikijitsu, et de manière à développer le sens du déplacement, la respiration, la coordination des mouvements et l'énergie, le jodo de l'école Takeda dispose d'un travail en harmonie avec le partenaire. Dans ce cas, le bâton devient un accessoire illustrant les principes de prise d'équilibre et de projections déjà abordés en aikijitsu.

L'école Takeda permet à ses pratiquants de s'affronter en combat libre (shiai) à l'aide de tiges de bambou garnie de tissu, les chikujo. Cette protection permet d'éviter les blessures graves. Les frappes peuvent être portées sur le sommet du crâne, sur les tempes, au visage, sur les côtés de l'abdomen, à l'estomac et sur les poignets. Cette méthode de travail permet de développer les réflexes, l'opportunisme, l'esprit et la stratégie du combat.

JUKENPO

iaido

L'école Takeda étudie aussi des techniques de combat utilisant les pieds et les poings. Ces techniques sont regroupées dans le jukenpo. Cette forme de combat était initialement pratiquée à cheval, une particularité que l'on retrouve dans certaines positions des combattants. Le jukenpo ne se limite pas à des frappes et à des blocages mais inclut des techniques de clés, de projection et de soumission.

Encore une fois, l'école Takeda, sous l'égide de Soke Nakamura, a développé une séquence complète de méthodes d'apprentissage et de progression. Lorsque les techniques de base sont acquises, le pratiquant apprend à les enchaîner. Il apprend aussi les contre-attaques qui ne se limitent pas à des coups mais peuvent également être des projections. Il apprend ensuite le rythme et l'esprit des combats en participant à des shiai (combats libres) de jukenpo.

KENDO

Les samurais sont invariablement associés à leur sabre, le katana. Puisque l'école Takeda est une école de samurais elle enseigne le iaido et le kendo. Le kendo est une forme d'escrime ce qui impose un contact entre les sabres. Dans l'école Takeda, les exercices de base sont pratiqués avec un sabre en bois ou bokuto et lorsqu'ils utilisent le shinai (sabre constitué de lamelles de bambou) les pratiquants ne disposent pas d'armure ou de protections comme dans les formes modernes de Kendo.

Les techniques de frappe et de blocage utilisées en kendo sont comparables à celles employées dans le iaido. Le kendo est pratiqué pour permettre le contact des sabres et donc de sentir l'impact des "lames". C'est également le meilleur moyen de travailler les "distances correctes" et d'ajuster les déplacements, un aspect fondamental de toutes les disciplines enseignées. La pratique des arts martiaux et en particulier du sabre ne peut se contenter d'un travail dans le vide.

SHUGI-JITSU

L'école Takeda utilise le bâton moyen mais aussi les bâtons courts de section ovale : les shugi. C'est le shugi-jitsu. La section ovale permet à l'arme d'être plus efficace. Son impact est plus dévastateur que celui d'un bâton de section ronde. L'efficacité des clés et des pressions exercées sur des zones sensibles du corps est également renforcée. Habituellement, le pratiquant dispose de 2 bâtons courts qu'il peut tenir de différentes manières dans chaque main. Il les utilise pour frapper, bloquer, projeter et immobiliser mais aussi comme arme de jet.

Comme toutes les disciplines de l'école Takeda, le shugi-jitsu est articulé autour d'un ensemble de techniques de base. Ces techniques permettent de réagir face à des coups de poings et de pieds. Les shugi peuvent aussi être utilisés efficacement contre des saisies. Les bâtons servent alors à projeter ou à immobiliser l'adversaire. Le travail libre permet ensuite de combiner efficacement les techniques de shugi-jitsu et d'aikido de l'école Takeda. Enfin, les bâtons courts peuvent être utilisés contre d'autres armes comme le bâton moyen ou contre le sabre.